S.O.S
S’il est un sigle mondialement connu, c’est bien celui-là, plus que centenaire : le signal de détresse par radio-télégraphie émis par les navires ou les avions en danger. Son emploi international a été adopté en 1912 après le drame du Titanic et a pris fin en 1999. (Définition du Petit Larousse). Il était formé par les initiales, en al-phabète Morse, de trois mots anglais : « Sauvez Nos Ames (ou personnes)». Trois points – trois traits – trois points:
… — … . Aujourd’hui, la télégraphie n’est plus en usage, les techniques de la numérisation l’ont rempla-cées. Pourtant, on se souvient, sans forcément en connaître l’origine, de ce signal SOS.
Il peut pourtant arriver à tout un chacun de se trouver une fois ou l’autre dans sa vie en situation de grande difficulté, de danger, voire de détresse. Qu’il serait bon, dans ce cas, de pouvoir lancer un SOS ! Mais à qui ? Encore que tout est question de nuance, de sensibilité personnelle. Pour certains, un coup de cafard ou un cha-grin, peut les faire plonger comme dans un trou profond, alors que d’autres en ont une autre vision. Gardons-nous bien de juger.
La Bible nous donne nombre de situations de détresse et bien plus encore d’appels au secours. Les Psaumes en sont une source certaine. Parmi les références les plus citées, relevons ces versets du psaume 121 : Je lève les yeux vers les montagnes. D’où me viendra le secours ? Le secours me vient de l’Eternel… ou encore au psaume 124, verset 8 : Notre secours est dans le nom de l’Eternel. Et cette prière (psaume 70, verset 6) : ô Dieu, hâte-toi de venir à mon secours !
Pour le Titanic, les secours sont venus de loin et n’ont pas pu sauver 1500 passagers et membres de l’équipage de la noyade. Mais quelle assurance, de savoir que Dieu est tout près de ceux qui font appel à lui en toute circonstance ! Quel que soit notre SOS, il a la réponse. Béni soit ce puissant Sauveur !
Pierre-André Combremont